Trouble de la mémoire : les signes typiques inquiétants
Depuis la médiatisation de la maladie d’Alzheimer, on a tendance à s’alarmer au moindre petit oubli. Pourtant, l’oubli n’est pas un ennemi de la mémoire, mais c’est un phénomène à la fois anodin et indispensable. En effet, il permet au cerveau de ne pas être submergé par des informations sans importance et donc de fonctionner correctement. Cependant, quand les troubles de mémoire deviennent récurrents et ont un impact sur le quotidien, il faut commencer à s’inquiéter. Découvrez les signes typiques inquiétants du trouble de mémoire.
L’oublie : un phénomène naturel
Il faut savoir que les fonctions cognitives ralentissent avec l’âge, tout comme les capacités physiques s’amoindrissent. En effet, plus on devient âgé, plus son travail de mémorisation demande plus de concentration. Ainsi, les petits oublis se multiplient comme le fait d’égarer des objets, ne plus trouver le mot juste ni pourquoi on est allé dans une pièce, etc. Toutefois, cela ne s’agit en aucun cas de symptômes de maladies.
D’ailleurs, on attribue souvent à la mémoire des défauts qui relèvent en fait d’autres fonctions cognitives, l’attention notamment. Cependant, il faut rappeler que pour bien mémoriser une information, trois étapes sont nécessaires. Ce sont notamment l’encodage, le stockage et le rappel. S’il n’y a pas d’encodage, il n’y a pas encore moins de stockage et naturellement, pas de rappel.
Cette situation est souvent causée par un trouble d’attention, qui est un phénomène fréquent quand on est débordé, stressé ou naturellement distrait. Il n’est donc pas nécessaire de consulter un neurologue aux premières difficultés pour se souvenir de détails. Par contre, si les troubles de mémoire deviennent récurrents et qu’ils ont un impact sur le quotidien, il faut commencer par consulter son médecin traitant.
Trouble de la mémoire : quand faut-il s’inquiéter ?
Lorsque les pertes de mémoire commencent à affecter la vie de tous les jours, il faut s’inquiéter. Il arrive qu’on oublie régulièrement des événements ou on a du mal à retenir de nouvelles informations. Il se peut également qu’on ait des difficultés à réaliser les tâches quotidiennes. On ne sait plus comment faire ce qu’on a fait toute sa vie comme préparer le repas ou encore s’habiller.
Il faut aussi s’inquiéter quand on commence à se perdre dans des endroits familiers comme le fait de ne pas retrouver la route jusqu’à sa maison par exemple. De même, lorsqu’on oublie les noms de ses proches ou qu’on répète en boucle les mêmes questions. Enfin, il arrive qu’on ait souvent un problème de langage en oubliant des mots ou simplement ne pas les utiliser correctement.
Les signes précurseurs pour faire un diagnostic
Quand on connaît les signes précurseurs, on peut diagnostiquer au plus tôt une perte de mémoire. Ainsi, il faut consulter au plus vite un généraliste si on commence à oublier ses liens familiaux ou la fonction de certains objets. Il se peut aussi qu’on range certains objets dans des endroits insolites inconsciemment. D’ailleurs, la désorientation dans le temps et l’espace est également un énorme signe.
Mais le plus grave est le fait d’avoir un jugement affaibli comme ne pas reconnaître un problème de santé grave. Ces oublis montrent qu’il y a un problème de communication entre la mémoire à court terme et la mémoire à long terme. Ce qui peut conduire à certaines pathologies telles que l’Alzheimer. En outre, du moment où on s’inquiète de l’état de sa mémoire, c’est plutôt un bon signe.